à ma Muse


Publié dans : à ma Muse

De la fugace et fragile étincelle de mes rêves incertains, telle une luciole égarée dans le brouillard de mes désillusions, dans la nuit chaotique de mes cauchemars, tu as fait le jour, et de sa lumière ma conscience.

Pour t'en remercier, et lorsque le livre de ma vie sera à son épilogue, je te fais don de mon crâne, afin que tu en fasses un lampadaire, mêlé à quelques autres ustensiles de récupération, peut être agrémenté d'une de tes culottes de soie transparente, qui en adoucira la lumière.


Ou mieux encore : un récipient que tu rangeras sous ta table de chevet, qui te servira de crachoir,
ou dans lequel tu pourras te soulager la nuit et le matin.
Ne te laisse pas intimider par mes hurlements,
si, lasse d'endurer mes poèmes et mes toiles, ou ne pouvant davantage contenir ton caprice, tu décidais, bien avant l'échéance, d'extraire la cervelle de ma tête de "petit troubadour de merde", en même temps que le dernier râle.

L'heure viendra toujours trop tôt, et dans le même temps, bien assez tard, tant l'épopée que tu m'auras permis de vivre aura été riche, dense et prolixe en merveilles et miracles à tes cotés.

Je t'aime


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Je voudrais te remercier, ma Muse, pour cette source chaude que tu fais jaillir en plein coeur de tes bois sacrés,

celle qui, tel de l'Or, m'est si précieuse, et qui seule apaise ma soif.

 

Avec Toi, les serrures cèdent, les portes s'ouvrent, les fenêtres volent en éclat.

Ce que mon coeur devine, ce que mes yeux perçoivent, tu en révèles la splendeur par ta fraicheur, par ta folie, et ta vision délirante du monde, novatrice et foisonnante.

 

Je ne vois que des couleurs, des formes et des sons là où tu vois tableaux, sculptures ou musique : oui, sache que j'ai besoin de toi, comme la serrure a besoin de la clef, ou comme le coffre à jouet a besoin de l'enfant facétieux sans lequel il ne serait qu'un amas inutile.

 

Oui, j'ai besoin de sentir tes blancs doigts de Nymphe courir sur les pages de ma vie pour en révéler toute la magie.

Les zumains ont vicié mon cerveau. Il est grand temps que tu me libères, de par ton Art, de par ta science et ton extravagance salutaire : mon crâne n'est qu'un récipient bien vide et inutile. Remplis-le de ton Amour, chaud, noble, si savoureux, afin qu'il devienne ce vase précieux et intarrissable dans lequel je puiserai la poésie et la beauté pour en façonner et modeler le monde, et le restaurer en sa splendeur originelle.

 

J'ai besoin du poids de ton Amour, qui seul me donne des ailes.

Besoin que tu m'envahisses pour retrouver mon espace.

 

De la chaine par laquelle tu me tiens captif, j'égrainerai, tel un chapelet, les cents points cardinaux de ma liberté...


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Ma Musaraigne,

 

Pas un jour ne passe sans que je ne me pose la question de savoir si je suis à la hauteur...

Question déplacée, puisque par définition, je suis ton inférieur, vu mon rang, mon physique, mon intelligence.

Cela ne m'empêche pas, cependant, de m'en préoccuper.


Pas question que j'outrepasse mon rôle de troubadour, de page, de commis, en me montrant ton égal, et commettre un crime de lèse majesté, en plus de déja quotidiennement perpétrer celui de "lèche majesté" - même si je ne le fais que sur ton expresse et souveraine injonction, mais avec l'ivresse de l'abeille butinant les fleurs afin d'en cueillir le merveilleux nectar.


Ce miel d'amour, je le dépose chaque jour dans les alvéoles de mon cerveau afin d'en remplir la "ruche de ma créativité", et pouvoir te servir, comme on dépose aux pieds d'une divinité une offrande de couleurs, de parfums, ou la musique de son âme.

 


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L'Amour, c'est aussi....le pied.


Oui, un pied, comme celui d'une Princesse, sculpté dans un albâtre des plus rares, ou le pied fragile d'une nymphe, lisse et chatoyant comme le jade.

 
Celui fragile comme la porcelaine d'une Muse bienveillante, avec sa couronne de fleurs sauvages sur la tête, pour recueillir les pensées et l'esprit de la forêt, ou  la magie du ciel, de ses étoiles, puiser la force de l'Univers..

Parfois, il est nu, il faut l'entretenir, le bichonner, être aux petits soins, le choyer, le poser délicatement sur un réceptacle adapté à cet effet et tout à fait digne de cette sublime partie de l'anatomie.

Le laver, non pour en enlever l'exquise odeur qui s'en exhale, mais pour l'honorer. Pas de vulgaire gant de toilette, donc : trop commun, trop banal, trop rugueux aussi.


Le moelleux satiné, et la douceur d'une peau ne peut s'accomoder que d'une matière aussi douce qu'elle, même si moins noble : seule la langue de son troubadour saura parfaitement s'insérer entre les doigts, dans les moindres interstices, tout en en gardant le sublime nectar.

 

 


Et si la tête à besoin de laisser ondoyer ses cheveux dans le vent, ou les branchages, et tournoyer ses folles fantaisies, pour les nourrir du vent qui passe, des rêves qui filent, le pied lui, peut s’accommoder d'une carapace de peau cirée.

 

Quoi de mieux qu'une bottine : elle illustre à merveille cette condition de l'esclave Amoureux, qui de son épiderme reçoit en l'épousant la chair de sa Promise, la protège de la saleté, s'imprègne, jusque dans les moindres de ses cellules, de ses odeurs "extatiques".


La semelle devra être résistante, le talon aussi, car il n'est pas question de se dérober sous le poids de son Amour: le supporter, en s'écrasant humblement, mais tout en reprenant néammoins sa forme originale,  sinon, où serait le plaisir de marcher.


Le cuir lui, accusera les déformation, et les étirements, en exprimant par un chant de reconnaissance, qu'on appelle vulgairement crissement, le suprême honneur qui lui est accordé, et gardera en ses fibres, et pour l'éternité, tous les plis qui seront la "marque" de l'Amour que lui portera sa Bienfaitrice.

 


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Présentation

  • : textes et illustrations de Louis le Gland
  • : adepte du face-sitting, masochiste, sitophile, podophile, urophile, scatophile et coprophage... il y a des sociétés où j'aurais été mis à mort ... j'espère que ma Princesse, un jour, s'en chargera !
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