Publié dans : à ma Muse

De la fugace et fragile étincelle de mes rêves incertains, telle une luciole égarée dans le brouillard de mes désillusions, dans la nuit chaotique de mes cauchemars, tu as fait le jour, et de sa lumière ma conscience.

Pour t'en remercier, et lorsque le livre de ma vie sera à son épilogue, je te fais don de mon crâne, afin que tu en fasses un lampadaire, mêlé à quelques autres ustensiles de récupération, peut être agrémenté d'une de tes culottes de soie transparente, qui en adoucira la lumière.


Ou mieux encore : un récipient que tu rangeras sous ta table de chevet, qui te servira de crachoir,
ou dans lequel tu pourras te soulager la nuit et le matin.
Ne te laisse pas intimider par mes hurlements,
si, lasse d'endurer mes poèmes et mes toiles, ou ne pouvant davantage contenir ton caprice, tu décidais, bien avant l'échéance, d'extraire la cervelle de ma tête de "petit troubadour de merde", en même temps que le dernier râle.

L'heure viendra toujours trop tôt, et dans le même temps, bien assez tard, tant l'épopée que tu m'auras permis de vivre aura été riche, dense et prolixe en merveilles et miracles à tes cotés.

Je t'aime


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Publié dans : à ma Princesse

Pour écrire, il n'est besoin que d'une plume et du papier,

fut-ce le cuir de ma peau.

Quand bien même tu me supprimerais l'encrier,

il me restera mon sang,

et si la plume se brise entre tes doigts justiciers,

j'affûterai un bout de ma phalange décharnée

pour inscrire sur ma peau qui recouvre l'assise de ton trône,

de quelque vile matière grise expulsée de mon crâne

et anoblie par ton auguste séant,

un fébrile "je t'aime"...

que tu ne daigneras peut être même pas lire,

mais que ton princier postérieur posé et écrasé dessus

épousera à merveille, le temps d'une de tes lectures.

 

 

 


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Publié dans : à ma Muse

Je voudrais te remercier, ma Muse, pour cette source chaude que tu fais jaillir en plein coeur de tes bois sacrés,

celle qui, tel de l'Or, m'est si précieuse, et qui seule apaise ma soif.

 

Avec Toi, les serrures cèdent, les portes s'ouvrent, les fenêtres volent en éclat.

Ce que mon coeur devine, ce que mes yeux perçoivent, tu en révèles la splendeur par ta fraicheur, par ta folie, et ta vision délirante du monde, novatrice et foisonnante.

 

Je ne vois que des couleurs, des formes et des sons là où tu vois tableaux, sculptures ou musique : oui, sache que j'ai besoin de toi, comme la serrure a besoin de la clef, ou comme le coffre à jouet a besoin de l'enfant facétieux sans lequel il ne serait qu'un amas inutile.

 

Oui, j'ai besoin de sentir tes blancs doigts de Nymphe courir sur les pages de ma vie pour en révéler toute la magie.

Les zumains ont vicié mon cerveau. Il est grand temps que tu me libères, de par ton Art, de par ta science et ton extravagance salutaire : mon crâne n'est qu'un récipient bien vide et inutile. Remplis-le de ton Amour, chaud, noble, si savoureux, afin qu'il devienne ce vase précieux et intarrissable dans lequel je puiserai la poésie et la beauté pour en façonner et modeler le monde, et le restaurer en sa splendeur originelle.

 

J'ai besoin du poids de ton Amour, qui seul me donne des ailes.

Besoin que tu m'envahisses pour retrouver mon espace.

 

De la chaine par laquelle tu me tiens captif, j'égrainerai, tel un chapelet, les cents points cardinaux de ma liberté...


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Publié dans : à ma Princesse

 
Rien n'est trop beau, ni trop laid pour ma très délicate Princesse, qui n'aime, et ne se complait que dans les extrêmes : j'en suis une parfaite illustration.


C'est pour cela qu'elle m'aime: d'ailleurs, à chaque fois que mon "vivant" portrait de ménestrel, se mue, enfin pansé, cicatrisé, telle la chrysalide devenant papillon, en quelque "chose" de présentable, elle n'a de cesse de me le "rectifier", à grands coups de bottines, à grands coups de talons!

Et c'est pour ça que je l'aime!


Elle appelle cela de l'Art éphémère : et ma petite gueule de troubadour de merde lui sert de matière première...
Elle n'aime pas Picasso - trop figuratif à son goût - et préfère l'abstrait.

Elle est ce qu'il y a de plus haut, et de plus beau dans le royaume : l'orfèvre aux miroirs l'a payé de sa vie, incapable d'en fabriquer qui puissent refleter toute l'étendue de sa "souveraine" splendeur.

Quand à moi, je suis ce qu'il y a de plus laid : il est donc logique que je sois à son service...

 

 


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Publié dans : à ma Princesse

 

Comme le plus pur diamant n'est que du vulgaire charbon purifié à l'extrême, c'est de la souffrance qui coule dans mes veines que je purifie mon coeur, dans la douleur que tu m'infliges que je puise la force de t'aimer.

 

Quand je suis au plus profond de l'enfer, tu resplendis dans le ciel, jusqu'à ce que ton royaume de lumière, comme celui des ombres, ne fassent plus qu'un, et que l'espace qui nous sépare devienne notre terrestre bivouac.


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Publié dans : Art Trading Cards

007ok270.jpg   acrylique sur carton entoilé  24 cm x 18 cm

 

 


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Publié dans : à ma Muse

Ma Musaraigne,

 

Pas un jour ne passe sans que je ne me pose la question de savoir si je suis à la hauteur...

Question déplacée, puisque par définition, je suis ton inférieur, vu mon rang, mon physique, mon intelligence.

Cela ne m'empêche pas, cependant, de m'en préoccuper.


Pas question que j'outrepasse mon rôle de troubadour, de page, de commis, en me montrant ton égal, et commettre un crime de lèse majesté, en plus de déja quotidiennement perpétrer celui de "lèche majesté" - même si je ne le fais que sur ton expresse et souveraine injonction, mais avec l'ivresse de l'abeille butinant les fleurs afin d'en cueillir le merveilleux nectar.


Ce miel d'amour, je le dépose chaque jour dans les alvéoles de mon cerveau afin d'en remplir la "ruche de ma créativité", et pouvoir te servir, comme on dépose aux pieds d'une divinité une offrande de couleurs, de parfums, ou la musique de son âme.

 


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Publié dans : à ma Princesse

 

Madame la professeuse

 

 

Madame, puisque maintenant, il ne faut plus faire de distinction entre femme mariée et jeune aventurière, intrigante, amazone ou ... herbe folle, et même si cette distinction m'horripile, car a-t-on idée de mêler ensemble les fleurs sauvages, que l'on croise au détour d'un bois, au parfum si déroutant et autrement plus ensorceleur et celles que l'on voit, tous les jours, sans même y prêter attention, bien rangées en pot devant la vitrine du fleuriste, qui bien sagement attendent leur acquéreur ?

   

Voila, je vous ai tout, et rien dit à la fois.

 

Tout de ce qui, depuis quelques jours tiraille mon cœur, affole mes sens, et élève mon esprit, à un si haut point que je l'ai perdu de vue.

 

Puisque vous nous avez demandé de rédiger une composition où nous devons raconter un événement qui nous a particulièrement ému, vous devinez maintenant quel en est le sujet principal :  

 

Vous même.

 

Et au risque d'être hors-sujet, tant il en est d'autres, bien plus appropriés, bien plus "émouvants", bien plus... exaltants, comme la récente victoire de l'équipe de France, le salon de l'auto, la venue du président de la république dans le coin ou le dernier concert de jauni aux usa, je vais remplacer le thème de l'émotion par celui plus approprié de "traumatisme".

 

Vous me reprochiez de ne pas me montrer attentif pendant vos cours techniques, mais comment le pourrais-je ?

   

Comment parler correctement de décapants, de ph, d'agents nettoyants, et  autres termes guerriers alors que je ne suis tout entier qu'amour, passion, sensualité à la simple idée de vous voir pénétrer chaque matin dans la classe ?

 

Comment expliquer l'odeur d'un autre agent détergent alors que je perçois les si sublimes effluves qui s’exhalent de votre cou, tandis que vous passez près de moi ?

 

Comment disserter sur le bruit d'une décapeuse alors que le simple crissement de vos bottines sur le plancher de la classe me plonge dans une transe extatique ?

 

Oui, il s'agit bien de traumatisme en ce qui me concerne, et, puisqu'il ne peut résulter que d'un choc, alors, je prend le risque, moi aussi de vous choquer : Hier, je vous ai vu sortir des toilettes, et, profitant de l'opportunité tandis que je m'y trouvais seul, je suis entré dans celles que vous veniez d'utiliser.

Votre odeur y était encore très présente.

  

Un mélange odoriférant à la fois très puissant et doux, un mélange semblable à celui de l'humus de la foret mêlé à celle du miel : Une odeur qui parlait d'elle même.

 

Puis, je me suis agenouillé au pied de la cuvette, et, glissant ma main sur l'assise de plastique, j'ai constaté qu'elle était encore chaude de vos cuisses.

 

J'ai placé mon visage au dessus de l'ouverture, et j'ai longuement respiré, remplissant mes poumons amoureux de ce nectar si voluptueux, ce fumet si troublant que j'aimerai être un chimiste afin de pouvoir le reconstituer et m'en enduire la peau.

 

Je vous perturbe, vous offense peut être ?

 

Je m'en excuse par avance, mais sachez que, depuis ce lundi où je vous ai vue pour la première fois dans cette salle de classe, je ne suis plus, et ne serais plus jamais le même homme, et quitte à vous offenser encore, sachez que je ne vis plus désormais que pour vous. Depuis le lever jusqu'au coucher, et même la nuit, je ne rêve que de vous.

 

Je ne peux vous décrire la totalité de mes rêves, car il y aurait matière pour une épopée, mais il est question de Princesse K, de chateaux dans le Périgord, pourquoi cette région, je ne le sais pas encore.

 

Moi, je me vois tantôt en page, tantôt en chevalier poète, en troubadour.

 

Cette nuit j'ai même rêvé qu'un mage, certainement commandité par votre époux m'avait transformé en petit lapin qui gambadait dans la luzerne, tandis que, royalement assise dans votre carrosse, vous parcouriez la campagne environnante à ma recherche.

 

Je n'ai de cesse, désormais de pouvoir un jour vous tenir enlacée, et cela, même si je dois venir vous enlever, et, bien que ne connaissant pas le chanceux qui partage vos douces heures, j'écraserai sous vos yeux sa tête, s'il s'avise de m'en empêcher.

 

La messe est dite : Vous m'avez donné la foi, ma guerre sainte a commencé.

 

Vous êtes mon graal, et vos caresses, que j'imagine plus douces que celles d'une fée, son contenu sacré.

 

Alors tant pis pour les conventions, pour moi, vous êtes une damoiselle, et le resterez tant que je ne vous aurai pas ravi du sordide donjon où je vous sais prisonnière, pour vous emmener dans notre future demeure, que j'acquerrai en Périgord, le pays des forêts, des légendes, des ménestrels, des nymphes, du petit peuple, et nous passerons nos journées en leur compagnie, car, même si notre chateau sera certes moins majestueux que celui qui vous retient prisonnier, vous n'y serez pas enfermée, et la campagne environnante en sera la prolongation, comme de vastes pièces vouées à l'amour et à la contemplation, et les habitants heureux d'être à notre service, même si le plus dévoué d'entre eux ne sera autre que moi-même.

 

J'ai dit...

  

Maitresse Kali, je vous....

  

Je t'aime.



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Publié dans : à ma Princesse

Prochainement, pour effectuer quelque ballade dans tes terres, tu prendras place dans ton carrosse, et la roue vengeresse de ce dernier ne manquera pas de croiser sur son chemin les boites crâniennes de quelque indélicats, que tu feras éclater, l'une après l'autre, comme de vulgaires sacs de chips que tu aurais oublié sur l'assise de ton trône.

 
Ce jour là, je serais peut être assis à tes côtés et j'aurais le privilège de regarder tressaillir ta divine chair étalée sur le cuir de ton siège, tandis qu'un imperceptible rictus de dédain contractera tes minces et cruelles lèvres, exquises et sensuelles, à la courbe si rare et au dessin si angélique.

Sous les paupières rougies par le feu sacré de "ton bon plaisir", ton regard céleste et narquois ne manquera pas de briller, l'espace de quelque mètres, de quelques bosses, et au son de quelques vils craquements entrecoupés de borborygmes et autres gargouillis, de la sombre et sauvage lueur du cruel mais juste châtiment dont tu es seule à faire usage.

Je reconnais bien là toute l'étendue et la noblesse de ton esprit supérieur : te servir des vils corps zumains afin de te faire jouir, tout en signifiant toute l'inaltérable suprématie de ton rang, et toute la médiocrité de ceux que tu exècres. On ne perd pas son temps à dévier la trajectoire de son carrosse, pour quelques débris négligemment posés ça et là en travers de la Royale voie.

Peut être même auras tu la charité, devant une assemblée issue de ton peuple, et afin de leur montrer l'étendue de ta magnanimité, de me laisser lécher l'assise écrasée, encore chaude, moite et odorante...

Je te disais insensible, amorale et sans scrupule, 
Tu es bien plus que cela :
Tu es Grande Prêtresse.

 

Tu es fantasque, et folle, impulsive et impudique,

extravagante et excentrique,

sans loi, sans foi que celle qui met en effervescence ton esprit,

et enflamme mes sens.

 

Tu es plus que cela.

Tu es Muse :
Par ta magie, les rêves se réalisent et s'accomplissent.


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Publié dans : à ma Princesse

Sous leur regard railleur, je serai ton chien, je serais ta chose, je serais ton objet: sous leurs sarcasmes, je me mettrais à quatre pattes devant toi, tandis que confortablement, et sans le moindre scrupule, tu enjamberas mon corps afin de t'assoir dessus, et ainsi glorifié sous le poids de ma Princesse idolâtrée, anobli par l'apaisante chaleur de son noble fondement, je la promènerais sur mon dos, devant une assemblée au rire gras et artificiel, avant que d'être jaune car nous ne manquerons pas de susciter de la convoitise et de la jalousie.

Ce n'est pas de ma faute s'ils confondent les seins et les fesses de leur femme avec des pièces de carrosserie, s'ils préfèrent explorer leur smartphone plutôt que le corps de leur compagne, s'ils sèment avant que de labourer, ou se font jouir avant même que de désirer.
 
S'ils préfèrent négocier les virages et se griser de vitesse, ou des cascades de je ne sais quel dernier acteur, dans je ne sais quel dernier film à la con, plutôt que de se shooter, comme les vrais connaisseurs, et les amoureux dont je suis, des chaudes et exquises vapeurs odoriférantes émanant de ta blanche chair comme autant de lourdes et lascives pétales de roses .

Ils ne savent pas ce qu'est une Princesse, une véritable Dame.


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Publié dans : à ma Muse

L'Amour, c'est aussi....le pied.


Oui, un pied, comme celui d'une Princesse, sculpté dans un albâtre des plus rares, ou le pied fragile d'une nymphe, lisse et chatoyant comme le jade.

 
Celui fragile comme la porcelaine d'une Muse bienveillante, avec sa couronne de fleurs sauvages sur la tête, pour recueillir les pensées et l'esprit de la forêt, ou  la magie du ciel, de ses étoiles, puiser la force de l'Univers..

Parfois, il est nu, il faut l'entretenir, le bichonner, être aux petits soins, le choyer, le poser délicatement sur un réceptacle adapté à cet effet et tout à fait digne de cette sublime partie de l'anatomie.

Le laver, non pour en enlever l'exquise odeur qui s'en exhale, mais pour l'honorer. Pas de vulgaire gant de toilette, donc : trop commun, trop banal, trop rugueux aussi.


Le moelleux satiné, et la douceur d'une peau ne peut s'accomoder que d'une matière aussi douce qu'elle, même si moins noble : seule la langue de son troubadour saura parfaitement s'insérer entre les doigts, dans les moindres interstices, tout en en gardant le sublime nectar.

 

 


Et si la tête à besoin de laisser ondoyer ses cheveux dans le vent, ou les branchages, et tournoyer ses folles fantaisies, pour les nourrir du vent qui passe, des rêves qui filent, le pied lui, peut s’accommoder d'une carapace de peau cirée.

 

Quoi de mieux qu'une bottine : elle illustre à merveille cette condition de l'esclave Amoureux, qui de son épiderme reçoit en l'épousant la chair de sa Promise, la protège de la saleté, s'imprègne, jusque dans les moindres de ses cellules, de ses odeurs "extatiques".


La semelle devra être résistante, le talon aussi, car il n'est pas question de se dérober sous le poids de son Amour: le supporter, en s'écrasant humblement, mais tout en reprenant néammoins sa forme originale,  sinon, où serait le plaisir de marcher.


Le cuir lui, accusera les déformation, et les étirements, en exprimant par un chant de reconnaissance, qu'on appelle vulgairement crissement, le suprême honneur qui lui est accordé, et gardera en ses fibres, et pour l'éternité, tous les plis qui seront la "marque" de l'Amour que lui portera sa Bienfaitrice.

 


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Publié dans : à ma Princesse

 

Après m'avoir pleinement signifié mon rôle de jouet tout entier voué à ton seul plaisir, tu m'introduis "religieusement", c'est à dire quand et comme bon te sied, en toi.
Je te remplis, pleinement, épousant ton vagin, comme on épouse la foi.

 

Un ouragan de désir se lève et se déchaîne en toi, sans jamais faiblir. Te voila parcourue par les arcs électriques dont l'excitation, à son point culminant a chargé les parois avides et ruisselantes de ton vagin, qui maintenant me comprime.


La digue a lâché, et l'océan de tes pulsions, trop longtemps retenu, se décharge en moi : Je me remplis de ton éternité, et ne pouvant plus en contenir, j'explose sous le poids de ta jouissance.


Après t'être faite jouir avec mon corps, tu me ressors, tout entier recouvert de visqueuse cyprine. Tu n'as pas épargné un seul millimètre de ma misérable chair.

Puis tu me promènes de par les rues, les lieux publics, les terrasses des bistrots, les magasins, afin de m'y montrer, le visage encore tout plissé, moite, tout entier liquéfié et enduit de tes secrétions vaginales, aussi sûrement que le serait l'assise de skaï de ta chaise, sur laquelle tu aurais mouillé de longues heures durant, exhalant à plusieurs mètres à la ronde, le merveilleux fumet de ta cyprine.

Et à ceux que l'odeur indisposerait, je leur répondrais le plus simplement du monde que ma femme s'est masturbée sur mon visage.


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Tu dors. Peut-être pas. Tes yeux sont fermés. Allongé dans l'herbe, tu as fermé les yeux. Je vois tes paupières frémir. Imperceptiblement. Au souffle de la brise. Au passage d'un nuage. Tu rêves. De moi. D'une autre. De personne. De rien. Tes yeux sont fermés.
J'ai enlevé ma culotte. Je m'approche. Entre le soleil et tes paupières. Une ombre. Je suis une ombre. Une ombre sur tes paupières. Une ombre à paupière.
Je souris : le masque viendra plus tard. Après. Un masque lourd, parfumé. Qui remplira chaque pore de ta peau. Qui sera comme un baume. Une crème de beauté. Un onguent. Pour tes blessures. Pour ton âme blessée. Mais pas encore.
Mon ventre est lourd. Lourd d'un désir. Désir d'enfant. De toi. Un enfant de toi. Trop tard. Désir. Besoin. Douleur. Primale. Non, pas primale. Primaire. Pipi. Mon ventre est lourd d'urine. Et je suis au dessus de toi. Entre le soleil et tes paupières. Comme un nuage. Un nuage lourd de menaces. Mon ventre est lourd de menaces, au dessus de ton visage.
D'abord quelques gouttes. Sur tes paupières fermées. Ou entrouvertes. Je ne vois plus ton visage. Mais je devine. Je sens. Je sais. Je sais tes paupières entrouvertes pour jouir du spectacle de mes cuisses blanches, de ma vulve offerte. Tes yeux se posent à un endroit précis, à la naissance de mes cuisses. A l'intérieur de mes cuisses. Là où la peau est douce. Blanche. Mouillée. Cyprine. Mouillé, tu vas l'être aussi. Urine.
Quelques gouttes d'urine.
Qui te font fermer les yeux. Quelques gouttes. Perles de pluie. Perles d'urine accrochées à tes cils. Perles de lumière. Je sais tes paupières entrouvertes pour jouir du spectacle. Son et lumière.
Cascade de lumière et mélodie de ma miction tombant dans ta bouche assoiffée. Bois ! L'ordre est tombé en même temps qu'un jet puissant. Qui se tarit très vite. Puis quelques gouttes d'urine. Un goutte-à-goutte. Une perfusion. Je te nourris. Je deviens nourriture. Tu avais soif de moi. Tu as maintenant faim de moi, de mon corps, de mon esprit, de mon âme.
Je souris : la nourriture solide viendra plus tard. Après. Une nourriture lourde, parfumée. Qui remplira chaque cellule de ton corps. Qui sera comme un remède. Un élixir de vie. Un antidote. Pour tes blessures. Pour ton âme blessée. Mais pas encore. Plus tard sera le banquet. Je t'inviterai au banquet de mon corps. Mange moi...
Cascade de lumière et mélodie de ma miction tombant dans ta bouche affamée. Bois. La permission est donnée. La source est loin d'être tarie. Tu me bois. Ne pas en perdre une goutte. Tu aimes le goût de mon urine. Mon goût. Parce-que c'est moi. Parce-que tu m'aimes. Parce-que tu m'aimes au-delà de tout. Au dedans de tout. Au dedans de moi. Tu aimes l'intérieur de moi. Ne pas en perdre une goutte, une bouchée, un soupir...
Bois ! Ce n'est plus moi qui t’exhorte. Nul besoin d'injonction.
Ni de punitions. Jamais. Tu n'es pas un enfant. Tu es un homme. Et parce que tu es un homme, mon homme, je fais de toi ma chose. Une chose. Un objet. Le plus vil : un chiotte. Je fais de toi mon chiotte. Mon lieu d'aisances. Et je prends mes aises. Je m’accroupis tout près de ton visage. Bois-moi. Jusqu'à la lie.
Mon ventre-nuage éclate soudain dans un déluge, noyant ton visage. Tes yeux, ta bouche. Tes yeux fermés. Ta bouche ouverte. Ouvre la bouche et ferme les yeux ! Retour en enfance. Souvenirs. Tempête des souvenirs. Larmes. Urine. Larmes contre urine. Contre. Tout contre. Avec. Accord. Musique. Son et lumière. Château. Troubadour. Fin'amor. Je t'aime. Je t'aime et je te veux. A moi. Tout à moi. Vierge de tout. Vierge de tes amantes. Vierge de ta vie passée. De ton enfance. De tes blessures. Ouvre les yeux ! Larmes contre urine. Sel. Sel contre sel. Mon urine te lave. Mon sel te purifie de ton passé. Pureté. Blancheur. Comme mes cuisses sur lesquelles coulent mon urine. Exorcisme. Sel pour sel. Pacte de sel. Alliance de sel. Je t'aime. Tu es à moi. Tu donnes du goût à ma vie. Tu es ma vie. Ta vie est à moi. Je comprends le grain de sel sur la queue de l'oiseau pour l’attraper. Mon sel sur ta queue, sur ton oiseau qui couve des œufs trop gros pour lui. Je t'ai attrapé. Mis en cage. Tu es mon prisonnier. Enchaîné. Et consentant. Tes chaînes, c'est toi qui les fabrique. Inconcevable pour toi, le dé-chaînement. Pas pour moi. Regarde. Sens. Je m'assois sur ton visage. J'écrase ma vulve sur ta bouche. Entre les mâchoires puissantes de mes cuisses blanches et mouillées, le déluge se fait tempête. Déchaînement. Sans colère. Jamais. Entre l'étau de chair, le déluge se fait frénésie. Sur ta figure où, tel un lourd bandeau, j'épouse les courbures. Je baise ta figure. Je baise ta tête. Tu es mon prisonnier, et je t'aime. Je t'aime et je te baise.
Puis la tourmente s'apaise. Le torrent s'est fait ruisseau. La tourmenteuse est apaisée. Paix. Quelques gouttes d'urine s'accrochent encore à mes lèvres. Quelques gouttes d'urine s'accrochent encore aux tiennes. Perles d'urine. Perles d'un collier symbolique. Collier de chien. Pourtant, c'est moi qui ait marqué mon territoire. Comme une chienne, comme un animal. De mon urine. En te pissant dessus. En te pissant dedans. Tu es à moi. Et je t'aime.


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Publié dans : Art Trading Cards

Des oeuvres d'Art de ma Muse !  hhhmmmmmm !!!!!

 

 

AVANT ...     avant

 

 

 

APRES ...    après

 

" Après que je me sois penchée sur ton cas, rectifiant à coup de bottine ce que la nature avait omis de t'octroyer ... J'y suis allée un peu fort, tant pis ! "



 

Merci ma Princesse pour ces Art trading cards : comme j'aime sentir la force, et le poids de ton amour pour moi !

wwwaaaa: c'est tout aplati, et le sang a bien jailli : sacrée flaque !

Et bien écarlate en  plus !
Mais comment as-tu fait pour lui mettre le crâne dans cet état ?

Il y a de la cervelle, bien grisâtre répandue alentour !!!!!!
Tu as du marcher dedans, pour en mettre partout de la sorte !
J'espère que tu ne t'es pas fait mal en glissant dessus...
(même s'il parait que ça fait briller le cuir, tout comme la cyprine).

Merci mon amour.


Je t'aime

 

 


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Publié dans : à ma Princesse

 

Qui oserait vous reprocher de vouloir m' écraser :

Vous êtes si belle, belle oui, Divinement belle !!!

Vous n'avez donc pas de compte à rendre, pour cette seule raison, car, ainsi fonctionne le droit dans votre Royaume, et selon
votre désir:

La beauté n'a pas de comptes à rendre à la laideur.


Mais, vous en êtes aussi la
Princesse : vous n'avez de compte à rendre à personne, pas même envers la loi, puisque c'est vous qui la faites, et que vous êtes au dessus d'elle !

Les moindres de vos 
caprices deviennent des ordres, ou des décrets !

Vous avez tous les droits, et ce, sur n'importe lequel de vos sujets, y compris celui de vie et de mort, alors un  sous-sujet comme moi, que vous avez privé de statut humain, de par sa laideur, pensez donc... 

Je me souviens de ces misérables qui avaient osé vous railler, de manière à peine voilée : vous les aviez allongés en travers de la route, les uns a coté des autres, puis, vous leur aviez cassé la tête à coups de bottines, avant de vous assoir au volant de votre carosse, et de leur  éclater le crâne sous les roues...

Le lendemain, plus une seule personne n'osait vous regarder dans les yeux, ni même vous saluer.


Pour moi, ce n'est pas pareil : je sais que je n'avais pas ce droit, et que j'étais obligé de m'adresser à vous le regard baissé.

J'avais passé la matinée à lustrer avec ma langue vos bottes souillées par leur sang et leurs cervelles.

Je vous ai tout au long de ma vie été reconnaissant de m'avoir réduit à l'état d'esclave, de m'avoir permis d'être
votre objet, votre chose, votre cobaye aussi, lors de vos expérimentations sur la douleur.

 

 

 

 

Moi aussi, j'ai eu l'incommensurable bonheur de vous avoir servi de siège !

Moi aussi, j'ai senti le poids de votre corps sur moi, tandis que je tentais avec ma pauvre langue de vous faire du bien...

Comment oublier la chaleur de vos cuisses, si blanches, si chaudes, si humides, si parfaitement rondes, comprimant  ma pauvre tête, ou encore votre délicat séant, l' écrasant, tandis que sur l'air de Djugando, qui vous était si cher, vous vous masturbiez dessus !!!!!

La transpiration, et surtout, ce flot de chaude et odorante cyprine qui coulait de votre fente divine sur mon visage, avant de m'abandonner, aplati, liquéfié, comme vous l'auriez fait d'un vulgaire coussin de cuir..!!!


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Présentation

  • : textes et illustrations de Louis le Gland
  • : adepte du face-sitting, masochiste, sitophile, podophile, urophile, scatophile et coprophage... il y a des sociétés où j'aurais été mis à mort ... j'espère que ma Princesse, un jour, s'en chargera !
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